Richard
14 mars 20201 Min
Avant d'être instructeur MBSR, je suis avant tout un méditant comme les autres.
Un cherchant, qui se pose autant sinon plus de questions que les personnes que j'accueille dans mes cycles, ateliers et séances.
Car l'instructeur n'est pas "celui qui sait", c'est, comme nous l'entendons parfois durant notre formation, un "apprenant-expert". En un mot quelqu'un qui s'est mis en chemin un peu plus tôt que les participants, avec peut-être un peu plus de détermination que la moyenne. Mon ressenti est que l'enseignant n'est véritablement qu'un humble facilitateur et l'enseignement tout juste une autre étape de l'étude.
Ce chemin sur lequel je me suis engagé, je le parcours avec une profonde joie.
Il y a des zones de lumière, d'autres d'ombre, des fleurs et des buissons épineux. La pente peut être raide, il peut y avoir des trous, des ornières, de la boue ou de l'herbe tendre. Il m'arrive de la parcourir d'un bon pas accompagné d'un papillon, ou de ralentir dans le vent contraire, il m'arrive même d'avoir l'impression de reculer!
Peu importe, je marche, je poursuis ma route, curieux de ce que je vais découvrir pas à pas.
Je partage aujourd'hui avec vous une partie de cette heureuse errance : Silence, où je rassemble au fur et à mesure mes journaux de retraites de méditation.
Ecrit sous forme de haïbuns, des récits farcis de haïkus, ce poème bref d’origine japonaise, je partage mes joies, mes interrogations et mes réflexions sur le chemin de la sagesse.
Silence s'enrichira au fur et à mesure de mes futures expériences.
de l'ombre à la lumière
et de la lumière à l'ombre
cheminant
Belle pratique à toutes et à tous!